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avec le missel de Worms, que possède*la bibliothèque de l’Arsenal,

de Capoue, en 831. C’est, avec le missel de Worms, que possède*la bibliothèque de l’Arsenal, le plus ancien monument connu de la notation en neumes, et même, suivant toute apparence, de toute notation musicale.La bibliothèque de Santa Croce in Jérusalem possède deux manuscrits qui appartiennent également à une haute antiquité : le premier, coté C. XXXVI et intitulé Missale Patriarchinum, est très-intéressant, non-seulement pour le chant ecclésiastique, mais encore pour l’histoire de la liturgie, car il renferme les offices notés suivant le rite de l’église patriarchale d’Aquilée; —le second, coté C. XC. VI., contient tout l’office de saint Benoît, fîans pouvoir assigner une date précise à ces deux manuscrits, je crois qu’il sont, au plus tard, de la fin du x* siècle.J’ai étudié avec soin, à la bibliothèque Angelica, deux manuscrits importants du xie siècle, et peut-être même du xe siècle : l’un, coté R. D. 3. G., contient tous les chants de la messe avec plusieurs pièces du rite gélasien; il est précédé d’un calendrier qui correspond à l’année 1039, niais qui a été ajouté au manuscrit et est écrit d’une autre main; l’abbé Baini, qui a signalé ce graduel noté, a commis une singulière méprise en prenant pour des lettres indicatives d’ornements et d’agréments, dans le chant, les signes mêmes de la notation en neumes qui sont figurés dans ce manuscrit.Ces signes d’ornements, qui étaient usités dès le vin0 siècle par les chanteurs romains, se trouvent réellement figurés dans un manuscrit de la même bibliothèque, coté R. l. 38. Les lettres A. C. D. E. I. O. L. P. S. www.sacamainlvfr.com

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