£ de astrologia.Les gardes et la couverture de ce livre sont formées de fragments d’un manuscrit de chant dn xn* siècle, d’une grande utilité pour l’explication de la notation en neumes.La bibliothèque du Vatican possède beaucoup d’autres livres notés à l’usage des chapitres ou églises de Rome, mais ces manuscrits, d’une date récente, ne présentent qu’un intérêt secondaire.Une des bibliothèques de Rome où j’ai fait, sous tous les rapports, une plus abondante récolte, est celle des Pères de l’Oratoire ( Val-liccllana) : j’y ai trouvé trois manuscrits importants relatifs au chant ecclésiastique. — Le premier, coté C. 52., est un magnifique graduel du xiic et peut-être du xi® siècle, noté en neumes, avec une ligne pour en faciliter la lecture, en déterminer la hauteur réciproque des différents signes; le second est un beau missel du x* siècle; le troisième, écrit également au xe siècle, contient le chant des Lamentations, presque semblable au chant qui s’exécute encore dans nos églises pendant la Semaine sainte.Avant de terminer cette nomenclature abrégée des sources du chant ecclésiastique dans les bibliothèques de Rome, je dois men- *tionner trois manuscrits qui font connaître un système de notation particulier. Deux de ces manuscrits existent, l’un à la bibliotheca Casanatense, l’autre dans le monastère de Santa Croce in Jérusalem. Ils viennent tous deux de l’abbaye de Nonantula et paraissent avoir été écrits au xii° siècle. Ils sont notés avec de lignes perpendiculaires de différentes hauteurs, genre de notation absolument inconnu jusqu’à ce jour.Le troisième manuscrit existe à la bibliothèque Vaticane sous le n° 1G16, fonds de la reine; il contient des fragments de notation avec l’emploi des quinze premières lettres de l’alphabet. Cette notation n’est autre que celle dontBoëce a donné la table pour Sac a main Louis Vuitton
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