T. y sont placées au milieu même des signes de notation, et il faut souvent une attention spéciale pour les distinguer. — Il est difficile de donner aujourd’hui l’interprétation exacte de ces lettres. — Jean Cotton, commentateur de Gui d’Arezzo, dit que, de son temps, on était déjà dans une grande incertitude sur le sens de ces indications, et que, par exemple, la lettre L pouvait être l’initiale du mot leniter, ou peut-être lascive, ou bien encore lugubriter. Tout ce qu’on doit conclure de cette particularité remarquée dans quelques manuscrits, c’est que les délicatesses de l’art du chant, l’expression et les inflexions variées de la voix étaient pratiquées dans la musique plane, à cette époque reculée, et c’est sans doute contre l’abus de ces ornements du chant que s’élèvent les pontifes, les conciles, les écrivains ecclésiastiques, qui condamnent la manière efféminée et passionnée * avec laquelle certains chanteurs exécutaient le chant religieux.italien ou dans une autre langue européenne, la seconde des deux catégories sur lesquelles devra se porter son attention. Connue il lui sera facile de parcourir rapidement ces manuscrits, il lui sera possible de les décrire, d’en reconnaître le contenu, d’en faire des extraits, et, s’il le faut même, des copies complètes. Sous ce rapport, la moisson qu’il devra faire peut être plus abondante que celle que lui préparent les manuscrits orientaux sommairement indiqués plus haut. Relations de voyage , descriptions géographiques, exposés des religions, des législations, des coutumes; traductions d’ouvrages littéraires, religieux, philosophiques, traités de grammaire, dictionnaires et vocabulaires : tel est. en abrégé, l’aperçu des ouvrages qu’il pourra rencontrer au Vatican et à la bibliothèque de la Propagande. Ces ouvrages devront être examinés par lui avec un soin particulier, car ils sont quelquefois l’œuvre d’hommes ou très-instruits, Louis Vuitton Portefeuille
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